Printemps : 5 choses auxquelles vous devez faire attention pour vos animaux de compagnie

Le printemps est de retour, malheureusement le danger n’est pas loin pour les propriétaires de chiens et de chats. Mis à part les tiques, d'autres parasites moins connus sont aussi à prendre en considération. Découvrez ci-dessous quelques conseils pour bien protéger les animaux de compagnie durant le printemps. Vous saurez dorénavant quoi faire lorsque des symptômes se développent.

Face aux tiques

Les tiques sont tout à fait les plus connues pour être un danger auxquels nos animaux de compagnie sont confrontés. Même si une simple piqûre de tique n’est pas dangereuse pour un chien ou un chat, il y a tout de même un risque de transmission des maladies graves. On peut citer par exemple le piroplasmose, l'ehrlichiose ou la borréliose appelée aussi la maladie de Lyme.
 

Les bons gestes à adopter

• Traitez votre animal de manière préventive. Vous avez le choix entre plusieurs moyens efficaces : les antiparasitaires (colliers anti-tiques, pailles, sprays) ou les pilules ;
• Lorsque vous revenez d'une promenade, vérifiez si vos animaux ont des tiques sur eux. Cet acarien aime vivre dans la peau fine et s’y cacher telle que les aisselles, l’aine, entre les coussinets, autour des oreilles, cou...

Comment se débarrasser des tiques ?

Si vous apercevez une tique sur votre animal :
 

1. Utilisez un crochet tire-tique
2. Faites-le glisser pour coincer la tique entre les deux crochets
3. Tournez l'extracteur de tique vers le sens inverse des aiguilles d'une montre et tirez en douceur pour le retirer ;
4. Nettoyez la plaie pour la désinfecter.

Face aux chenilles processionnaires

Cet insecte fait partie des ennemis de nos animaux de compagnie, il se balade dans les parcs et les forêts au printemps. Ce futur papillon n’est pas du tout inoffensif, au contraire, il est dangereux avec ses poils.
 
Très piquantes pour l'homme, les chenilles processionnaires sont fatales pour les chiens ou les chats. En effet, il est facile pour votre animal de toucher l’insecte en se promenant partout sans s’en rendre compte. Malheureusement, il n’est pas possible pour vous d’intervenir.

Les bons gestes à adopter

La chenille processionnaire vit généralement sur les pins. L’insecte quitte son nid au printemps pour aller dans le sol. Elles se déplacent en s’alignant en ribambelle. Ainsi, nous vous recommandons d'éviter les promenades avec vos animaux dans la forêt entre mars et avril. Soyez vigilant et essayez de repérer les cocons blancs suspendus aux arbres, ainsi que des cortèges au sol.

Les signes

Les poils de la chenille provoquent le gonflement des muqueuses et de la langue de votre bête. Ce dernier va sûrement se gratter sauvagement, sa bave s'écoule abondamment et il vomit. Si vous ne réagissez pas, sa langue sera atteinte de nécrose. Alors, le vétérinaire sera forcé de la couper. Ce qui n’est pas du tout bon pour l’animal, car il ne pourra plus manger tout seul.

Comment y remédier ?

Pour une réaction allergique grave, cela ne devrait pas vous empêcher de réagir tout de suite. Vous n’avez que quelques heures pour sauver l’animal.
 
Commencez à rincer la bouche de l’animal à l'eau claire en évitant de frotter. Puis, consultez immédiatement un vétérinaire. Ce dernier va lui injecter des corticoïdes et des anti-inflammatoires. Cela va soulager votre animal avec la morphine ou un autre analgésique.
 
Le vétérinaire est encore loin ? Faites un mélange de 2 cuillères à soupe de bicarbonate et 100 ml d'eau. Après, rincez la bouche de l'animal en interne et en externe avec ce mélange. Cela réduira l'enflure pendant le voyage pour lui donner plus de chance de survie.

Face aux épillets

Les épillets sont des épis qui tombent de leur tige une fois séchées. Ils peuvent sembler inoffensifs, mais ils sont la raison de nombreuses visites vétérinaires chaque année.
 
En effet, l’épillet est si fin qu'il s'incruste facilement dans les coussinets et les orifices de nos animaux de compagnie : les oreilles, les narines... Cela peut entraîner de graves conséquences sans prise en charge : ulcères, inflammation, vaginite, etc.

Les signes des épillets

Éternuements répétés, les yeux rouges qui pleurent. L’animal se lèche sans s’arrêter, il secoue la tête, la fièvre le gagne (signe d'infection ou d'abcès), une difficulté à bouger...

Bonne réaction

Vérifiez soigneusement vos animaux à chaque retour de promenade : tête, queue, oreilles, coussinets, anus, vulve, etc.
 
Ne tentez jamais d'enlever les épillets seul ! Des parties peuvent encore être présentes, ce qui peut entraîner une infection. Prenez un rendez-vous en urgence avec votre vétérinaire pour retirer l'épi en toute sécurité.

Face aux puces

Minuscule insecte de quelques millimètres à peine, la puce est difficilement repérable à l'œil nu. Ils se nourrissent du sang des animaux. Leurs piqûres peuvent parfois provoquer de fortes démangeaisons.
 
Elles ne sont pas vraiment dangereuses, toutefois, elles peuvent quand même transmettre le ténia et entraîner des allergies. De plus, ils se reproduisent très rapidement. Il vaut prévenir que guérir.

Bons gestes

Votre animal se gratte beaucoup et saigne parfois ? Il est très probablement porteur de puces.
 
Il existe de nombreuses façons de traiter les puces, à la fois curatives et préventives. Colliers anti-tiques, pipettes, sprays et pastilles... vous avez plusieurs options.

Face aux allergies et aux plantes toxiques

Le printemps marque également le jardinage, le pollen... et les plantes vénéneuses pour nos animaux de compagnie !

L’allergie au pollen

Si vous remarquez que votre chien ou votre chat se gratte, se lèche et se mord, si ses yeux sont couverts de sécrétions et qu'il éternue constamment, il peut être allergique au pollen. Ils sont tout à fait comme les humains, les animaux peuvent faire l’objet d’une allergie au pollen.
 
Un vétérinaire va prescrire des antihistaminiques pour traiter les symptômes et soulager l’animal.

Plante vénéneuse

En ce qui concerne l'empoisonnement, de nombreuses plantes peuvent empoisonner votre animal de compagnie. Généralement, il ronge les feuilles plus par ennui que par faim.
 
Pour éviter tout risque, voici une liste non exhaustive de plantes à ne pas planter dans votre jardin :
 

• Tulipes, jacinthes, yucca, lauriers roses, aloe vera et jonquilles : ils provoquent une forte indigestion ;
• Muguet : Il présente des risques cardiovasculaires importants.

Les signes

Ils varient selon le type de plante concernée : il peut s'agir de nausées, vomissements, hypersalivation, irritation de la muqueuse buccale, diarrhée, douleurs abdominales, perte d'appétit, collapsus ou agitation, convulsions, tremblements, toux...

Les bons gestes

En cas d'intoxication, les troubles digestifs ont tendance à apparaître en premier. Lorsque des soucis cardio-pulmonaires ou neurologiques se présentent, le pronostic est mortel. Par conséquent, en cas de doute, contactez immédiatement votre vétérinaire ou votre centre antipoison vétérinaire.